C'est bien dommage, parce que finalement, je crois que c'est la seule chose que j'avais en fait, faute de savoir faire.
Bref, j'use plus de la photo que du clavier en ce moment.
Tout ce que j'ai à dire est gris, sombre et légérement, comment dire, triste.
Mais, au fond, j'aspire à la lumière, et je la cherche partout.
La lumière est poudrée, l'air doré, l'eau verte, dalhias jaunes, roses et oranges, dernières roses jaunes, roses et oranges.
Thé jasmin, moelleux chocolat.
Respirez le soleil.
C'est l'automne...
La maison en ruines est un fantasme récurrent.
Etrange.
Ce symbole romantique, expression de l'ineluctable travail du temps, de la décrépitude inévitable du corps, de la finalité de tout, un fantasme?
Que faire d'un tas de vieilles pierres, de tuiles et de bois- quand il y a encore un toit!- d'un endroit dans lequel on ne peut pas vivre tout de suite, maintenant, qu'il faudra réparer, aménager, reconstruire?
Pourquoi ne pas poursuivre le rêve de la maison de papier glacé, neuve, propre, prête à consommer, avec piscine, spa, sauna, que sais-je, tant qu'à rêver...?
Peut-être parce qu'il est glacé justement. Figé. Décor. Invivable.
La ruine porte en elle l'infinité des possibles. Squelette de nos rêveries.
Elle pourrait nous exaucer...